La jeune Lyra est le personnage central de cette saga. Depuis quelque temps, une invisible menace semble planer sur le monde connu : une mystérieuse poussière qui tourbillonne dans le ciel. Reste à savoir s'il existe un lien entre cette poussière et les nombreuses disparitions d'enfants que leurs ravisseurs, les Enfourneurs, semblent conduire vers le Nord, direction d'où paraît provenir le fléau
Philip Pullman est né à Norwich, en Angleterre, en 1946, de l'union de Audrey Evelyn Merrifield et Alfred Outram Pullman, pilote de la Royal Air Force. Son enfance se déroule en Afrique, dans les pays dans lesquels son père est affecté, notamment en Rhodésie du Sud, aujourd'hui le Zimbabwe, où il effectue une partie de sa scolarité avec son frère, Francis. En 1954, Alfred Pullman meurt dans un crash d'avion pendant la révolte des Mau Mau au Kenya.
Après cette tragédie, la mère décide de renter au Royaume Uni. Elle confie les enfants à ses parents, installés à Norwich, pour accepter un emploi à Londres auprès de la BBC. Le jeune Philipp noue d'étroites relations avec son grand-père, un ecclésiastique anglican, excellent conteur par ailleurs. Pullmann dira de lui « il avait le don de façonner une histoire à partir de moindre évènement »[1].
En 1955, Audrey Pullman se remarie avec un contrôleur aérien de la Royal Air Force, que les enfants appelaient « Oncle Johnny ». Le couple s'installe avec les enfants d'abord en Australie puis au Pays de Galles, lorsque son beau-père sera affecté à Llanbedr. Le jeune Pullman y acquit l'essentiel de sa formation à Ysgol Ardudwy secondary school. Par la suite il sera reçu à l'Université d'Oxford, dont il sortira diplômé en 1968.
En 1970, il épouse Judith Speller, avec laquelle il aura deux fils. Il enseignera dans plusieurs villes avant d'obtenir une chaire à Oxford, et une au College de Westminster en 1986[1],[2].
Passionné dès son plus jeune âge par les contes, il décide très vite de devenir écrivain. Il juge cependant ce terme inapproprié car pour lui il ne fait que « raconter des histoires »[réf. nécessaire]. Il dit distinguer le métier d'écrivain (writer) et celui de conteur (storyteller). Un écrivain selon lui prête davantage attention à la forme qu'au contenu tandis qu'il dit privilégier le contenu[3].
Les livres de Philip Pullman sont destinés en majorité à la jeunesse, mais il écrit également pour les adultes. Il signe à l'intention des jeunes spectateurs des adaptations théâtrales d'œuvres littéraires célèbres.
Il aurait en préparation un ouvrage intitulé Le Livre de la Poussière qui sans être une suite, présenterait des informations complémentaires, notamment sur la Poussière et les personnages. Il se déroulerait quelques années après la trilogie, avec Lyra alors âgée de 16 ou 17 ans.
Phillip Pullman se lance en mai 2008 dans la bande dessinée en écrivant le scénario d'une BD illustrée par John Aggs : John Blake. Cette BD paraîtra de façon épisodique dans les pages de The Guardian.
Si ce n'est leurs canines étonnamment pointues, rien chez les membres de la famille Ducroc ne laisse entrevoir qu'il s'agit là de cannibales de la pire espèce. Apparemment insérés dans le voisinage d'une banlieue bien tranquille, il ne faut toutefois pas s'approcher trop près de leur porte... Tous ceux qui s'y sont risqués, du facteur au représentant de commerce, ont fini à la casserole, ou bien farcis-rôtis ! Habituellement davantage tourné vers l'humour noir, ce thème est ici traité à la sauce burlesque. Fournier et Zidrou [...] réussissent ainsi le pari très risqué de faire rire de bon coeur. Pour preuve, les victimes des Crannibales, qui se laissent assaisonner, enfourner puis rôtir avec le sourire, malgré le persil dans les oreilles ! Sont réunis dans ce premier volume les gags des Crannibales parus entre 1995 et 2000 dans le Journal Spirou ainsi que quelques gags inédits qui ne sont jamais parus en album.
La jeune Lyra est le personnage central de cette saga. Depuis quelque temps, une invisible menace semble planer sur le monde connu : une mystérieuse poussière qui tourbillonne dans le ciel. Reste à savoir s'il existe un lien entre cette poussière et les nombreuses disparitions d'enfants que leurs ravisseurs, les Enfourneurs, semblent conduire vers le Nord, direction d'où paraît provenir le fléau