Jean-Claude Servan-Schreiber, héros de la Seconde Guerre mondiale, a publié ses mémoires à l'âge de 92 ans dans Tête haute. A. Makine fait le récit de leur amitié, de leurs échanges, de leur combat pour que ses mémoires soient publiés et entreprend un devoir de réparation envers un grand homme oublié.
Andreï Makine est né à Krasnoïarsk en Sibérie le 10 septembre 1957[2]. Dès l’âge de quatre ans, il devient bilingue grâce à une vieille dame française qui s'occupe de lui ; elle est nommée Charlotte Lemonnier et présentée comme la grand-mère du narrateur dans le roman autofictif Le Testament français[3]. La famille s'installe à Penza, puis à Novgorod[4].
Durant une scolarité erratique, il étudie notamment et à partir de l’école primaire le français.
Il étudie à l'université de Kalinine, rédige une thèse de doctorat d'État sur la littérature française contemporaine intitulée « Roman sur l'enfance dans la littérature française contemporaine (des années 70-80) » à l’université de Moscou, et enseigne la philologie à l'Institut pédagogique de Novgorod[4], où il collabore à la revue Littérature moderne à l'étranger.
En 1987, à trente ans, il s'installe clandestinement à Paris[5] puis demande l’asile politique, qu'il obtient. Il mène d'abord une vie précaire, qu'il décrit comme un « désespoir permanent »[5]. Il est d'abord assistant de russe au lycée Jacques-Decour, puis dépose une thèse de doctorat sur Ivan Bounine — intitulée La Prose de I.A. Bounine : la poétique de la nostalgie[6] — à la Sorbonne. Il enseigne à l'Institut d'études politiques de Paris[5] et envisage une carrière universitaire en littérature slave[7].
Son premier roman, La Fille d’un héros de l’Union soviétique, paru en 1990, est le point de départ d'une carrière littéraire avec le français comme langue d'écriture. Il obtient en 1995 les prix Goncourt, Goncourt des lycéens et Médicis pour son roman Le Testament français.
Il vit à Paris. L’obtention du Goncourt lui vaut, entre autres, d'obtenir la nationalité française en 1996, ce qui lui avait été précédemment refusé[réf. nécessaire].
En 2011, il révèle qu'il a publié des romans sous le nom de Gabriel Osmonde[8].
Le , il est élu membre de l'Académie française au premier tour, au fauteuil occupé précédemment par Assia Djebar. Il obtient 15 voix sur 26 votants, devant Arnaud-Aaron Upinsky avec 2 voix et six autres candidats qui ne reçoivent aucun suffrage, cependant que l'on compte 6 bulletins nuls et 3 blancs[9]. Il sera reçu le 15 décembre de la même année par Dominique Fernandez[10].
Editeur : Seuil Date de parution : 2001 Description : In-8, 128 pages, souple, occasion, bon étatEnvois quotidiens du mardi au samedi. Les commandes sont adressées sous enveloppes bulles. Photos supplémentaires de l'ouvrage sur simple demande. Réponses aux questions dans les 12h00. Librairie Le Piano-Livre. Merci