Daniel sort de prison où il était incarcéré depuis de longues années et retourne à Marseille. Sylvie, son ex-femme, l'a prévenu qu'il était grand-père : leur fille Mathilda vient de donner naissance à une petite Gloria. Le temps a pssé, chacun a fait ou refait sa vie...
Né à Marseille, Robert Guédiguian est d'origine arménienne et fils d'un ouvrier électricien travaillant à bord des bateaux dans le port de la ville[1]. Il fréquente assidument les salles de cinéma durant son enfance et son adolescence[1]. Il quitte ensuite sa ville natale, dont il fait cependant le décor de prédilection de ses films.
C’est à travers Marseille et, particulièrement le quartier de L'Estaque, qu'il scrute l’histoire de ceux qu’il appelle, en référence à Victor Hugo, les « pauvres gens »[1] : ouvriers, salariés, petits patrons, chômeurs, déclassés[1].
Producteur indépendant, Robert Guédiguian est partenaire d'une maison de production en nom collectif (Agat Films & Cie / Ex Nihilo) qui intervient de façon militante dans la totalité du champ de la création audiovisuelle et du spectacle vivant[1]. Dans son cinéma comme dans son activité de producteur, plane l’idée utopique que l’art conscient de lui-même peut changer le monde, sans que l’artiste lucide néglige d’intervenir directement dans le débat public, à l’instar d’un Pier Paolo Pasolini, auteur de référence[1].