Les murailles de Tarifa abritent la dernière résidence de deux septuagénaires que rien ne destinait à se rencontrer. Ancien directeur d'une succursale de banque, Miguel est aussi mesuré et prévisible qu'Helena est impulsive et extravagante. La disparition tragique d'un pensionnaire les décide à solder leurs comptes avec la vie : ils se lancent sur les routes au volant d'une flamboyante Datsun de 1967 ; cap sur Barcelone, Madrid et Malmö. Miguel veut sauver sa fille des griffes d'un pervers narcissique et retrouver un troublant amour [...] de jeunesse. Helena aimerait revoir son fils, installé à Malmö. Elle a connu, elle aussi, une passion dévorante mais son existence est un champ de ruines depuis la disparition de son père à Tanger lorsqu'elle était enfant : le suicide de sa mère, un mariage sans amour, la mort de tous ceux qui lui sont chers. Chacun sera le miroir de l'autre dans sa quête de vérité pour pouvoir refermer les blessures traumatisantes de l'enfance et trouver enfin la paix de l'âme. Avec le talent qu'on lui connaît, Víctor del Árbol fait converger ces histoires vers un dénouement criant de vérité et d'émotion. Et si, au cours de ce saisissant road movie, on traverse les contrées arides de la maladie, de la prostitution ou du grand âge, on en sort convaincu que vivre est le plus beau des voyages.
Il fait ses études supérieures en histoire à l'Université de Barcelone. De 1992 à 2012, il travaille comme fonctionnaire du gouvernement de la Catalogne (corps de la police régionale catalane Mossos d'Esquadra). Il participe également à une émission radiophonique de Ràdio Estel.
Il amorce une carrière d'écrivain avec la publication en 2006 du roman policier El peso de los muertos. C'est toutefois la parution en 2011 de La Tristesse du samouraï[1] (La tristeza del samurai), traduit en une douzaine de langues et best-seller en France, qui lui apporte la notoriété. Pour ce roman, il remporte plusieurs distinctions, notamment le prix du polar européen 2012[2].